Alors
que la danse des rapaces
Battait
son plein dans la kermesse
De la
pauvre masse,
Poussins
Qui,
plein d’innocence
Virent leur allégresse
Perdre
ses vives couleurs
A
l’arrivée d’une nuée de malheur
En boulevard
Qui,
à son passage
Réduisait
tout ce qui était visible au noir,
Laissant
derrière lui atrocité et désespoir,
Nos
mais, pouvaient-elles dans cette aventure
Dénuée
de toute lumière,
Envahir
les firmaments,
Aussi
sans couleur,
Mettre
leurs doigts sur les vautours
Et
sortir de leurs griffes
Notre
avenir ainsi que nos espoirs
Tantôt
emportés sans notre vouloir ?
Terrorisés
et tout frappés de frayeur,
Dans
une calamité sans pareille,
On
ne crut qu’à l’agonie de la terre !
Arsène NTAMUSIGE, Passons à l’autre rive