lundi 26 mars 2018

Lecture critique de Jean-Claude Manzueto, L’âme perdue d’une nation. Devant le désarroi d’un peuple (s.l, JCM, 2015, 228 p.)

 
Cher Monsieur,
Etant très attentif à vos travaux sur la situation socio-politique de mon pays (la République démocratique du Congo), je suis très intéressé par des travaux de réflexion que vous disséminez aussi bien sur la toile d’internet qu’au travers des livres.
Je viens, une fois de plus, de vous lire dans L’âme perdue d’une nation. Devant le désarroi d’un peuple (s.l, JCM, 2015, 228 p.).  
On ne peut vous lire attentivement sans être frappé par deux choses :
-          L’engagement que vous exprimez dans une voix ample dans ses dimensions, imposante par sa ferveur et surtout votre contribution dans la réparation du tort fait au Congo-Kinshasa et à l’Afrique, comme dirait l’Egyptologue Luka Lusala Lu Ne Nkuka. Si hier ce tord était l’œuvre d’un autrui venu pour une mission civilisatrice, évangélisatrice ou simplement esclavagiste, il est aujourd’hui essentiellement l’œuvre d’un des nôtres formaté à la Samba Diallo comme on le dirait en prenant à l’avant L’aventure ambiguë de Cheik Hamidou Kane et dont le produit fini de l’école est l’incarnation, aussi bien de l’acculturation que d’un art de vaincre sans avoir raison ;
-          La profondeur ainsi que la véracité des questions que pose votre réflexion, au-delà des solutions en débat ou à débattre qu’elle nous propose. Puisque – il faut avoir le cran de lire – : il est une autre crise (et pas la moindre) au sein de nos sociétés aujourd’hui : la crise des questions. Une crise dont le grand danger est de faire de nous une société qui n’a pas des bonnes réponses aux vrais problèmes ou qui pose des mauvaises questions tout simplement pour se laver les mains. Il est urgent que des vrais penseurs africains émergent et prennent à bras le corps cette questions et la pensent en toute lucidité et en toute franchise.
Puisqu’elle propose des idées de réflexion et d’orientations d’actions, je proposerai certaines de vos réflexions à l’Université Alternative de Pole Institute où je suis engagé aux côtés du philosophe Kä Mana dans l’éducation des jeunes à la transformation sociale.

Vous pouvez lire la réponse de JC Manzueto ici.

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