Maudis soit ce crépuscule
Qui, doucement couchant le soleil de ce
soir !
Si des nuées établissaient leur demeure
Au dessous de cette soirée aussi complice,
Ce zéphyr qui me porta hors du moi,
Et que, subjugué par ce puissant attrait,
Par ce paroxysme sentimental,
Extasié devant le reflet de ce miroir,
J’aurais du regarder ma réalité en
face !
Si elle serait éternelle, cette nuit
Qui se tu et me priva de son avis
Sur ce qu’il me convenait de faire
Alors que j’offrais mon ciel
A un petit diable en campagne !
Non,
Oh, lumière,
Si tu venais extraire mon être
De ce labyrinthe où égaré,
Gentiment et par excès de zèle,
J’offris mon cœur à la bouche d’un
anthropophage
Aux appétits cannibales !
Ses lèvres aussi douces que du miel
Qui autre fois me distillaient du sprite,
Ne versent elles pas aujourd’hui sur les
miennes
Une liqueur amère d’absinthe ?
Dieu,
Pourrais-je un jour tourner la page
Le temps, saura-t-il guérir ma blessure,
Si saignante, est elle ?
N’ai-je pas perdu ma tète et allé jusqu’à m’égarer
Dans les méandres d’un amour éphémère ?
Oui,
C’était qu’un mirage.
J’ai cru à ce mirage.
Et me voici
tout ligoté !
Un soir,
le jeune IMPRUDENTIA Desoportunités se surprend entrain de flirter
avec la petite Suramwezi, une blonde
qu’il connait pourtant à peine. Sous un vent doux et agréable, les deux jeunes
gens ne tardent pas à s’amouracher profondément
l’un de l’autre. S’ils s’aiment
autant qu’ils se désirent à la folie maintenant, en sera-t-il de même lorsque de cette aventure irraisonnée naitra
une grossesse aussi imprévue qu’indésirable, lorsque soudain, ils se
retrouveront à trois dans un appartement
les unissant en foyer ? C’était qu’un mirage ! Se dit le jeune
IMPRUDENTIA Desoportunites après s’être rendu compte qu’ils n’étaient pas fait l’un pour l’autre tel qu’ils l’auraient cru. Ce n’était rien qu’un béguin…
ArsèneNTAMUSIGE, Passons à l’autre rive