dimanche 28 juin 2015

Ce n'était qu'un mirage



Maudis soit ce crépuscule
Qui, doucement couchant le soleil de ce soir !
Si des nuées établissaient leur  demeure
Au dessous de cette soirée aussi complice,
Ce zéphyr qui me porta hors du moi,
Et que, subjugué par ce puissant attrait,
Par ce paroxysme sentimental,
Extasié devant le reflet de ce miroir,
J’aurais du regarder ma réalité en face !

Si elle serait éternelle, cette nuit
Qui se tu et me priva de son avis
Sur ce qu’il me convenait de faire
Alors que j’offrais mon ciel
A un petit diable en campagne !

Non,
Oh, lumière,
Si tu venais extraire mon être
De ce labyrinthe où égaré,
Gentiment et par excès de zèle,
J’offris mon cœur à la bouche d’un anthropophage
Aux appétits cannibales !

Ses lèvres aussi douces que du miel
Qui autre fois me distillaient du sprite,
Ne versent elles pas aujourd’hui sur les miennes
Une liqueur amère d’absinthe ?

Dieu,
Pourrais-je un jour tourner la page 
Le temps, saura-t-il guérir ma blessure,
Si saignante, est elle ?
N’ai-je pas perdu ma tète et allé jusqu’à m’égarer
Dans les méandres d’un amour  éphémère ?

Oui,
C’était qu’un mirage.
J’ai cru à ce mirage.
Et me voici  tout ligoté !



Un soir, le jeune  IMPRUDENTIA  Desoportunités se surprend entrain de flirter avec la petite  Suramwezi, une blonde qu’il connait pourtant à peine. Sous un vent doux et agréable, les deux jeunes gens ne tardent pas à s’amouracher profondément  l’un de l’autre.  S’ils s’aiment autant qu’ils se désirent à la folie maintenant, en sera-t-il de même  lorsque de cette aventure irraisonnée  naitra  une grossesse aussi imprévue qu’indésirable, lorsque soudain, ils se retrouveront  à trois dans un appartement les unissant en foyer ? C’était qu’un mirage ! Se dit le jeune IMPRUDENTIA Desoportunites  après  s’être rendu compte qu’ils n’étaient pas fait  l’un pour l’autre  tel qu’ils l’auraient  cru. Ce n’était rien qu’un béguin…

ArsèneNTAMUSIGE, Passons à l’autre rive